Une bonne journée, assurément. Reçu hier matin un exemplaire du nouveau tirage du Tim Rey, Les Souffles ne laissent pas de traces. Puis vers midi, reçu un gros carton d’autres exemplaires (les imprimeurs nous font toujours parvenir une poignée d’exemplaires avant de livrer le stock au diffuseur). Et une grosse émotion. Car s’il est toujours extrêmement plaisant de déballer des nouveautés, au sein des trois qui arrivent là en est une qui nous touche très particulièrement, en plein cœur : le premier tome de l’intégrale raisonnée des « œuvres de jeunesse » de Roland C. Wagner. Un énorme travail qui trouve ici un début de concrétisation, en hommage à l’auteur disparu. Ça fait à la fois très plaisir et un peu mal. Bon, et puis tout de même deux autres beaux volumes : la comédie policière d’Arnold Bennett, Le Grand hôtel Babylon, et le deuxième recueil de textes rares de Rosny aîné. Du beau linge pour le joli mois de mai.
Mais flute : il s’avère que notre logiciel de code-barre s’est planté sur deux nouveautés, ajoutant un zéro dans les barres. Gargl. Notre distributeur va devoir coller des codes-barres à la place (et nous les facturer). Zut.
Nous faisions cela deux fois par an, au QG lyonnais : « l’assemblage », c’est le nom consacré, c’est-à-dire mettre en page et boucler un nouveau volume de la revue Fiction. Et maintenant, c’est dans notre nouveau QG que nous allons faire ça, et trois fois par an ! Des sessions à la fois intenses et passionnantes. Avec toujours Jean-Jacques Régnier et André-François Ruaud, mais aussi Julien Bétan désormais — et peut-être une visite de Sylvie Denis cette fois. Assemblage du n°19 la semaine prochaine, et nous commençons déjà à mettre en place les éléments du gabarit.