Tandis que nous rédigeons ce mot mensuel, nous cherchons à quel saint allumer des cierges afin de prier pour que les librairies restent ouvertes, mais la vie continue, avec des parutions importantes à annoncer !
Tout d’abord, un vieux rêve, comme le Boss ovin l’a expliqué dans un récent « mot de l’éditeur » (sur notre blog) : la publication en deux pavés souples et colorés de l’intégrale du cycle Tyranaël d’Élisabeth Vonarburg (dans le même format que les deux Comédie inhumaine de Michel Pagel parues il y a un an). Il s’agit, selon nous, d’une œuvre majeure de la science-fiction francophone : cinq romans parus uniquement au Québec, auxquels nous ajoutons un recueil de contes de ce monde. Une fresque inégalée sur l’installation d’une colonie sur une exoplanète, et la manière dont une civilisation humaine parviendra à s’instaurer en dépit d’un drame cyclique.
Un autre événement éditorial, c’est chaque mois de février les « pépites de l’imaginaire » que nous conduisons avec nos amis des Indés de l’imaginaire, Actusf et Mnémos : la découverte d’un premier ou deuxième roman, de nouvelles plumes francophones de qualité à vous proposer. Cette fois, nous vous proposons La Descente ou la Chute, une post-fantasy lyrique et humaniste signée Basile Cendre, à la croisée entre Ursula Le Guin et Robert Holdstock. Un roman qui renoue dans des décors de fin de monde avec la magie du merveilleux ; un roman où la poésie surgit des carcasses de rouilles et de chair, avec un fort pouvoir évocateur.
Février, ce sont également deux poches sous le label Hélios : d’abord, Les Dévastés de JJ Amaworo Wilson, le furieux premier roman d’un écrivain nigérian-britannique, inspiré de l’histoire d’un squat vertical de Caracas, au Vénézuela. « Fantasy et fiction sociale, western et roman post apocalyptique : autant de genres que J.J Amaworo Wilson renouvelle dans ce qui se lit comme un hommage aux marginaux. » (Le Monde) Il a été récompensé par de nombreux prix littéraires et distingué par la Hurston/Wright Foundation Legacy.
Et puis un phénomène : Arsène Lupin est une des plus grandes figures de la culture populaire et son seul nom est synonyme de « gentleman-cambrioleur ». La série Lupin avec Omar Sy sur Netflix explose et l’intérêt pour la figure d’Arsène Lupin redécolle en flèche : et si vous découvriez tout de la vie tumultueuse du fameux gentleman-cambrioleur ? Nous remettons en avant Arsène Lupin, une vie d’André-François Ruaud, la référence.