Bonne année ! Et nous pensons que ce ne sera pas un vain souhait : tout au long de l’année 2017, nous allons vous proposer des romans de premier plan, quelques essais fascinants et des beaux livres majeurs. Disons-le carrément : le cru 2017 des Moutons électriques va être notre plus beau à ce jour !
Une année qui commence de manière paradoxale par une plume américaine, chose rare à notre catalogue : nous avons eu envie de proposer un écrivain que nous puissions défendre comme nous le faisons avec la création francophone, notre passion. Un seul écrivain, et ce sera donc Lisa Goldstein, voix majeure des littératures de l’imaginaire outre-Atlantique, pourtant trop discrète. Et pour essayer de l’imposer, nous allons publier trois de ses romans en un an, à commencer ce mois-ci par Sombres cités souterraines, une fantasy urbaine de la plus belle eau, un merveilleux roman, prenant et étrange. Il faut lire Sombres cités souterraines de Lisa Goldstein, servi en français par Patrick Marcel, traducteur notamment de Neil Gaiman et G.R.R. Martin. (disponible aussi en numérique)
Hasard du calendrier, c’est notre seule sortie en librairie pour janvier, mais nous avons préparé trois autres volumes, réservés ceux-là à la vente par correspondance, car à tirage (très) limité… Le premier est le tirage de tête d’un roman qui nous semble important : Les Papillons géomètres de Christine Luce. Anthologiste, essayiste, Christine Luce travaillait depuis quelques années à un roman, qui sortira en février : une fantasy spirite, captivante comme un polar, au style superbe et à l’imaginaire digne d’un Neil Gaiman. Fantômes et vivants existent dans des univers parallèles, et quelques-uns parviennent enfin à communiquer… Pour fêter ce texte d’exception, nous avons eu envie de proposer un tirage très limité et un peu luxueux, en amont de sa sortie en librairie : un plaisir gourmand.
Nous avions commencé la publication d’une intégrale des œuvres de jeunesse de Roland C. Wagner mais, hélas, la vente en fut insuffisante. Que faire alors, abandonner ? Non, nous avons tenu à malgré tout proposer le troisième et dernier volume, mais il ne sera qu’à tirage limité. Fort de 424 pages, Le Faisceau chromatique réunit deux romans (Un ange s’est pendu et le diptyque Images rémanentes) et le recueil Chroniques du désespoir.
Enfin, nous poursuivons tranquillement notre plaisir de lire Jules Lermina, cet immense auteur de roman-feuilleton d’autrefois, avec la redécouverte du tumultueux Dix mille lieues sans le vouloir, de 1903, en un mince et joli volume toujours à tirage limité.