Mars 2024

Notre collection de science-fiction, la « Bibliothèque des Vertiges », ne cesse de s’agrandir. Après L’Œil du héron d’Ursula Le Guin, trois nouveaux titres s’ajoutent déjà à ce beau catalogue de nos futurs.

Avec Au clair de la terre de Christine Renard, c’est à une superbe redécouverte que nous vous convions : celle d’une grande plume féminine de la SF française, avec un manuscrit perdu depuis 1979; enfin retrouvé. Christine Renard offre une très belle vision du récit d’invasion extraterrestre, qui apporte un œil nouveau au sujet, loin de l’approche catastrophiste et belliqueuse habituelle. Ce roman à la fois lumineux et angoissant allie avec brio le malaise du fantastique avec l’éblouissement de la science-fiction.

Une autre redécouverte nécessaire, c’est celle de Jacques Boireau, autre secret trop bien gardé de la SF française. Chroniques sarrasines, c’est une uchronie originale et inédite, celle de la confrontation entre une société industrielle et polluée (nord de la France) et une société mixte et écologiste (sud de la France). Cette utopie, non dénuée de tensions (racisme, occupation etc.), qui pose les questions très contemporaines de l’importance écologique et de la mixité sociale, se trouve réunie pour la première fois en intégrale (avec de nombreux inédits).

Enfin, redécouverte toujours avec Elizabeth A. Lynn et Une autre lumière. Lynn est l’une des premières autrices à avoir intégré des personnages LGBT, et ce dès 1978, dans la SF américaine. Dans ce space opera antimilitariste et humaniste, l’espace est un lieu de rencontre et non de conflit… Une belle réflexion sur le choix, la fin de vie et les destins inachevés.

Côté fantasy, saluons le retour en fanfare du Roi d’août de Michel Pagel, qui vient d’en discuter sur France Culture (émission « Mauvais genres »). Il est plus que temps de découvrir cette grande fantasy historique, un texte majeur qui marqua le genre en France. Un pavé captivant, sur la destinée exceptionnelle du roi Philippe Auguste.

Février 2024

La fin magistrale d’une trilogie, le retour en fanfare d’un roman majeur, et deux redécouvertes nécessaires : en ce début d’an 2024, notre vingtième année, nous poursuivons notre travail de passion et de création de l’imaginaire.

La fin magistrale, c’est bien entendu celle la trilogie du Chevalier aux épines de Jean-Philippe Jaworski : Le Débat des dames. Un roman audacieux, puissant, qui ne vous séduit que pour mieux vous retourner la tête. C’est l’art de Jaworski au plus haut et, avec déjà 20 000 exemplaires vendus des deux premiers tomes, le couronnement d’une  réussite à couper le souffle.

Le retour en fanfare, c’est celui du Roi d’août de Michel Pagel, plus grosse vente de l’auteur et pourtant indisponible depuis près de 20 ans. Il est plus que temps de retrouver cette grande fantasy historique qui marqua le genre en France. Un pavé captivant, sur la destinée exceptionnelle du roi Philippe Auguste. À noter que Michel Pagel en parlera sur France Culture le 25 février, dans l’émission « Mauvais genres ».

Une redécouverte nécessaire, c’est bien entendu celle d’un chef-d’œuvre méconnu de la grande Ursula Le Guin, L’Œil du héron, qui ressort en moyen format dans notre collection de SF, la « Bibliothèque des Vertiges ». Une pépite recelant toutes les qualités qui font de Le Guin une figure clef de la SF contemporaine.

Enfin, une autre redécouverte nécessaire, c’est celle de Jacques Boireau, secret trop bien gardé de la SF française. Chroniques sarrasines, c’est une uchronie originale et inédite, celle de la confrontation entre une société industrielle et polluée (nord de la France) et une société mixte et écologiste (sud de la France). Cette utopie, non dénuée de tensions (racisme, occupation etc.), qui pose les questions très contemporaines de l’importance écologique et de la mixité sociale, se trouve réunie pour la première fois en intégrale (avec de nombreux chapitres inédits).

Janvier 2024

Voici que s’ouvre la nouvelle année, et nous n’allons pas nous contenter de souhaiter qu’elle soit bonne et belle : nous allons agir pour cela !

Et d’ores et déjà, nous inscrivons ce janvier 2024 comme le « mois de Jaworski » ! Jean-Philippe Jaworski a pénétré avec fracas dans l’imaginaire des lectrices et lecteurs français. Près de deux décennies passées et la fascination ne diminue pas, elle croît même avec toujours de nouveaux livres et de nouveaux projets. Pourquoi ? Son style sans doute, parfois poétique à façonner des peintures remarquables en quelques mots, parfois gouleyant, avec ses dialogues subtiles et féroces, parfois dur et cruel. Le Débat des dames, dernier volet de la trilogie du Chevalier aux épines, sort ce mois-ci et c’est plus qu’un événement : c’est un roman audacieux, puissant, qui ne vous séduit que pour mieux vous retourner la tête. C’est l’art de Jaworski au plus haut et, avec déjà 20 000 exemplaires vendus des deux premiers tomes, le couronnement d’une belle réussite.

Vingt ans ? C’est l’âge de notre maison, eh oui, et pour cela nous avions décidé de faire quelques petites folies… Sur Jaworski, justement, nous préparons deux beaux-livres. Il y a quelques mois, une de ses lectrices « captives » nous a envoyé son projet de fin d’étude, une version illustrée de Gagner la guerre. Face à l’épuisement des précédents intégrales du Vieux Royaume, nous cherchions une nouvelle voie pour continuer à proposer d’aussi belle manière au lectorat francophone l’œuvre de Jaworski. La superbe adaptation de Ines Cœur Mezzoud nous a conquis. Ainsi, l’équipe des Moutons électriques avec le concours enthousiaste de Jean-Philippe Jaworski, a décidé de publier en novembre 2024 deux beaux livres cartonnés, au format conséquent, chacun richement illustré. Ces deux ouvrages, qui offrent une nouvelle lueur sur les dangers de Cidualia, nous sommes fiers de vous les présenter dés maintenant en précommande.

Et pour aller plus loin, nous avons également lancé une série de tirages de luxe. Réalisés en partenariats avec nos amis de chez Moltinus, il s’agit d’un équivalent des « tirages de tête » chers à la BD, mais pour une sélection de 11 de nos romans. Dans une présentation ultra soignée, en textes relus, révisés, illustrés et augmentés, il s’agit véritablement d’un plaisir pour bibliophiles. Le dernier en date réunit en un seul pavé deux romans aussi remarquables que peu remarqués, hélas, auxquels nous tenons énormément : Warhol Invaders de Nicolas Labarre et Mécaniques sauvages de Daylon. Il s’agit de deux textes forts, de pleine SF, exigeants et originaux. Vous pouvez commander les titres de votre choix, ou bien souscrire à la série entière à prix plus doux.

Chef-d’œuvre méconnu de la grande Ursula Le Guin, L’Œil du héron ressort en moyen format dans notre collection de SF, la Bibliothèque des Vertiges, qui fait peau neuve peau belle. Cette pépite contient toutes les qualités qui font de Le Guin une figure clef de la SF contemporaine.

Décembre 2023

« Des joujoux par milliers », c’est bien ce que promettait la chanson ? Notre truc à nous, c’est plutôt les bouquins, mais nous en avons également un grand nombre, et il n’y a rien de mieux à offrir pour Noël qu’un livre, n’est-ce pas ?

Notre collection « Bibliothèque des Miroirs » explore depuis déjà 14 années toutes les facettes de la « culture pop » ou « culture geek », et tous ces imaginaires. L’archipel nippon est particulièrement important dans cette exploration, et ce sont à deux pans majeurs du manga que nous avons décidé de nous attaquer, sous la direction de Julie Proust Tanguy. Dans un grand format carré, cartonné et tout couleur, toute la clameur et toutes les nuances de ces deux grands genres — Shojo ! et Shonen ! — se révèlent, en variant approches historiques, thématiques et biographiques. Deux belles sommes, absolument uniques et à coup sûr incontournables.

Aussi en Miroirs, un autre de nos « long sellers » retrouve une nouvelle vie, littéralement : notre incroyable biographie de Sherlock Holmes, par les sieurs Mauméjean & Ruaud, se réinvente dans notre grand format carré couleur, avec une nouvelle iconographie d’une richesse remarquable. Au moment où de la bande dessinée à un escape game en passant par romans ados et pastiches lovecraftiens, la figure de Sherlock Holmes est plus « porteuse » que jamais, le retour de cette véritable bible s’imposait. De même, nous remettons en vente notre bio d’Arsène Lupin dans le même format, au moment où la troisième saison de la série Netflix concentre toutes les attentions.

Notre fin d’année, enfin, c’est un autre retour… Au moment où dans le sillage de Madeleine Miller, la fiction mythologique devient un sous-genre majeure de la fantasy, comment ne pas redécouvrir Thomas Burnett Swann ? Cet auteur américain trop tôt disparu, en 1976 à l’âge de 48 ans, est le pionnier du domaine. Profondément sensuelle, imprégnée de magie antique, une œuvre à l’effet particulier, celui d’une prose qui semble toujours briller d’une douce lumière et de la nostalgie d’un Âge d’Or des dryades, faunes et centaures. Sa Trilogie du Latium, rééditée avec des illustrations d’époque, permet de redécouvrir ce talent inouïe et précieux : celui d’un « secret bien gardé » comme la littérature peut en connaître tant.

Et bien entendu, ne pas oublier nos éditions ultra limitées du vingtième anniversaire (eh oui, déjà), ça c’est du cadeau ! De grands volumes cartonnés particulièrement soignés, dans de nouvelles mises en page, dont le troisième, le Chant des cavalières de JM Corrèze en version augmentée, vient juste d’arriver, et dont le quatrième, le doublon Mécaniques sauvages de Daylon (texte revu par l’auteur) / Warhol Invaders de Nicolas Labarre, est en préparation.