C’est la rentrée, c’est la rentrée ! Et en bons élèves, les Moutons électriques sont déjà prêts pour une fin d’année passionnante, avec rien moins que quatre nouveautés.
Septembre marque le retour à notre catalogue de l’un de nos titres phares : Hayao Miyazaki, cartographie d’un univers, dans sa version en couleur… mais complété d’encore 8 pages, où les deux auteurs couvrent l’ultime film du maître japonais.
En parallèle de Futurs? de Nicolas Nova, qui étudie les nouvelles pistes que notre imaginaire explore pour penser l’avenir (paru fin août), Alex Nikolavitch brosse le tableau dans Cosmonautes! de toute l’histoire d’un imaginaire, celui de l’exploration spatiale. La science-fiction est toujours là, même si elle se déploie désormais vers des horizons parfois inattendus, et nos essayistes continuent d’en scruter les lignes de force, les grands thèmes et les grandes figures — comme celle du cosmonaute, le conquérant de l’espace.
Le monde du crime et du polar fait également pleinement partie du spectre des genres couverts par les Moutons électriques depuis leurs débuts, avec la Bibliothèque rouge, et pour son 26e volume cette collection revient sur les traces du plus grand des mythes criminels : Jack l’Éventreur ! Jack l’Éventreur, les morts d’André-François Ruaud & Julien Bétan est le livre de référence idéal sur cette sombre affaire, ses tenants et ses aboutissants, et brosse le portrait halluciné de la Londres victorienne de l’East End. Jack l’Éventreur : des crimes réels mais un criminel fictif.
Nous proposons dans la collection de poche Hélios la traduction d’un roman inédit de Thomas Burnett Swann (1928-1976), le grand écrivain américain de fantasy mythologique, qui tisse avec Plus grands sont les héros un roman touchant et captivant sur la base d’éléments bibliques revus à la lumière enchantée du pouvoir des mythes. Par Patrick Marcel, le traducteur du Trône de fer.
Enfin, sur le front du numérique, deux rééditions de notre fonds arrivent : le « weird west » pulp de Lon T. Williams, Lee Winters shérif de l’étrange, et la superbe uchronie de Michel Pagel, Orages en terre de France.
Sur une note beaucoup plus triste, nous devons saluer l’une de nos fidèles, l’illustratice aixoise Michelle Bigot, qui vient de disparaître, le 25 août dernier, à l’âge de 85 ans.