Juin 2017

Découvrir, accompagner et promouvoir des auteurs, voilà qui a toujours été au cœur de notre activité. Et s’il y a un plaisir que nous goûtons tout particulièrement, c’est bien celui de les voir s’envoler et évoluer librement, à la grande joie de leurs lecteurs. En juin, deux de nos séries phares se voient ainsi dotées d’un nouvel opus, tandis que s’ébattent déjà les plumes agiles des nouveautés de mai et que, dans les cuisines d’Hélios, s’élabore un banquet des plus surprenants…

C’est un événement, forcément : le nouveau roman de Jean-Philippe Jaworski, l’auteur best-seller de la fantasy française, arrive en librairie. Sous le titre de Chasse royale II se cache une œuvre que nous n’allons pas hésiter à déclarer majeure, tant pis si l’on nous soupçonne d’exagérer pour de basses raisons commerciales, parce que non, nous n’exagérons pas : Chasse royale II est son plus beau et grand roman, et on peut même le lire indépendamment, en dépit du fait qu’il s’agisse de la suite de la série « Rois du monde ». C’est d’un évocateur puissant, à la fois aussi entraînant que Gagner la guerre et réalisant le potentiel des deux précédents, ample, saisissant, plein d’images fortes — une œuvre incroyable.

Ce qui ne signifie pas que notre autre nouveauté du mois, Mers brumeuses de Chloé Chevalier, soit à la peine : troisième volet des Récits du Demi-Loup (qui en comporteront quatre), elle relève du meilleur de la « fantasy dynastique ». Loin des canons et des « clichés » de la fantasy, voilà une série captivante qui fait la part belle à ses personnages, des voix fortes.

Début de série en revanche : la première enquête d’un duo explosif de détectives de l’étrange, Sachem Blight et Oxiline. Après la « crapule fantasy » de Wastburg et le rétro-futurisme de Sovok, Cédric Ferrand verse dans le pulp lovecraftien un brin rigolard avec Et si le diable le permet, une aventure mystérieuse donnant naissance à deux nouveaux héros intrépides voués à vivre bien des péripéties. Complots, monstres et enquêtes, Canada années 1930, ambiance pulp et fantastique… et plus si affinité !

Quant à Alex Nikolavitch, il nous amène dans L’île de Peter. Après Eschatôn, space opera lovecraftien au souffle puissant, il entre sur le territoire de la fantasy urbaine avec son deuxième roman, qui fait entrer en collision la noirceur du polar new-yorkais et le mythe de Peter Pan. Qui est ce vieux marin qui traîne sa dégaine dans les rues de l’East Village à la recherche d’herbes médicinales très particulières et pourquoi Joab, le caïd du quartier, cherche-t-il sa piste dans des vapeurs narcotiques ? Les frontières du mythe et de la réalité se brouillent.

En juin, aussi, notre collection de poche Hélios récompense votre gourmandise littéraire, en vous offrant une anthologie (très) originale pour l’achat de deux titres. Une douceur exceptionnelle : un Hélios gratuit célébrant la bonne chère, à demander à votre libraire favori !