Août 2014

Alors qu’une partie de l’équipe se prépare à partir pour se prom… euh, travailler à Londres, dans le cadre de la convention mondiale qui s’y déroule du 14 au 18, et alors que ne va plus tarder à arriver dans nos bureaux notre nouvel assistant éditorial (eh oui), les stocks de nos nouveautés de la fin du mois sont déjà arrivés.

L’an passé, souvenez-vous, nous avions offert au fameux roman de Jean-Philippe Jaworski, Gagner la guerre, un écrin digne de sa réputation. Une édition de luxe qui est presque épuisée maintenant, et à laquelle, devant un tel succès, nous avons donc décidé de donner un exact équivalent pour Janua Vera du même auteur. Cette fois, bord des pages jaune (au lieu de rouge), mais tout le reste de la présentation à l’identique, il s’agit vraiment d’un volume compagnon : couverture cartonnée, titre embossé, signet, ce deuxième volume de luxe est tout aussi beau — et indispensable, bien entendu.

L’an passé également, nous avions, avec nos partenaires du collectif les Indés de l’Imaginaire (les éditions Mnémos et ActuSF), lancé avec un joli succès une « rentrée de la fantasy française ». Pour ne pas nous répéter mais continuer à progresser ensemble, cette fois c’est la « rentrée du futur » que nous allons célébrer, avec une série de romans et d’essais sur la science-fiction. Un genre que quelques esprits chagrins voudraient bien prétendre moribond, ce qui reconnaissons-le arrange sans doute les sectaires de la culture officielle. Eh bien, qu’ils se détrompent : la science-fiction est toujours là, même si elle se déploie vers des horizons parfois inattendus. Ce sont ces perspectives, les nouvelles pistes que notre imaginaire explore pour penser l’avenir, qui sont étudiées avec une intelligence aiguë par Nicolas Nova dans Futurs ?, un superbe essai à la couverture fluo et au texte dynamite.

Et puis dans le cadre de la collection de poche Hélios, ce sont les pirates qui montent à l’assaut des étoiles ! Avec Les Pilleurs d’âmes de Laurent Whale (prix Rosny aîné 2011, excusez du peu) et dans Bloody Marie de Jacques Martel, voici que se mêlent space opera et piraterie. Deux romans réjouissants, agrémentés d’une bonne dose d’action, de combats spatiaux et d’enquêtes, pour des histoires épiques et magistrales. SF not dead, pirates non plus ! Pour utiliser une formule bien connue, c’est le souffle de la grande aventure.