Août 2015

Au moment où nous rédigeons cet édito, l’activité ovine reprend du poil de la bête, si l’on peut dire. Notre début août va être occupé par une réunion éditoriale d’importance, afin de discuter de la fin d’année et, surtout, de toute l’année à venir. Et puis déjà, les nouveautés de la rentrée pointent leur museau de papier…

Cela devient une sorte de tradition, nous organisons avec les Indés de l’imaginaire une Rentrée de la fantasy française. Le titre ovin est Véridienne de Chloé Chevalier, premier volet des « Récits du Demi-loup ». Nous avons raconté le mois dernier comment nous avons tout de suite été séduits par ce manuscrit, d’une jeune autrice parisienne débutante. Il s’agit d’un vrai coup de cœur, pour un cycle de  fantasy où Chevalier sait créer des protagonistes ayant de la chair et de l’épaisseur, très crédibles), des conflits, des douleurs, des explorations et des mystères. Formidable fantasy dynastique, le Demi-Loup saisit son lecteur pour ne plus le lâcher. Nous croyons beaucoup en ce titre, et en cette nouvelle plume. (Titre également disponible en numérique)

Notre devise pourrait être « publier de la littérature populaire de très haute qualité », disions-nous aussi le mois dernier, et avec Timothée Rey c’est également vrai, ô combien. Son premier polar préhistorique, Les Souffles ne laissent pas de traces, introduisait un réjouissant personnage de chamane-détective en plein Aurignacien, il y a plus de 30 millénaires. Et voici donc venir sa deuxième enquête: La Mère des ondes et des crues. N’a-Qu’un-Œil n’a que deux jours pour disculper son disciple, sur fond de complot meurtrier, tandis que plane l’ombre de la déesse tutélaire du clan, la Mère des ondes et des crues. (Titre également disponible en numérique)

La collection de poche Hélios nous donne des ailes : non seulement permet-elle la publication de certains inédits qui n’auraient pas été de bonne taille pour nos grands formats, et de rééditer bien sûr certains de nos anciens titres, mais elle ouvre aussi notre catalogue à des textes d’autres provenances : ainsi de cet Oniromaque, roman posthume d’un auteur que nous avons toujours admiré, Jacques Boireau. Ce grand nouvelliste trop discret avait gardé par devers lui cette très belle uchronie douce-amère, qu’il est notre fierté de proposer maintenant en librairie. Et en parlant de grand auteur, nous ne sommes pas peu fiers encore d’en avoir signé un dans notre nouvelle collection de poches polar, Hélios Noir, à savoir Ayerdhal pour le thriller écologique L’Homme aux semelles de foudre.