Nous avons proposé à nos auteurs et collaborateurs de rédiger, s’ils le veulent, un court texte donnant un conseil de lecture genre « comfort books » pour le confinement, que l’on distillera au fil des jours…
Au tour de Christian Robin.
Un nom à redécouvrir : celui de Raoul de Warren. Historien de renom, noble de souche irlandaise, dont les essais sur la monarchie française en particulier font toujours autorité depuis les années 50, cet original inclassable a tout de même pris le temps de nous offrir huit romans fantastiques de belle tenue ; il lui sera beaucoup pardonné !
Entre onirisme et mysticisme néo-biblique, médiumnisme et satanisme, l’œuvre fantastique de Raoul de Warren, à l’écriture fluide et claire, est aussi envoûtante que les propos qu’il développe. C’est dire ! Le chef-d’œuvre incontesté, c’est sans doute La Clairière des eaux-mortes. Mais il ne faudrait pas rater non plus Le Village assassin, La Bête de l’Apocalypse ou L’Énigme du mort vivant… les quatre derniers non plus, du reste.
Le problème, c’est que ces titres ne sont plus édités depuis belle lurette. En fouillant un peu, ils sont tous dénichables aux éditions de L’Herne (tous publiés dans les années 80 en collection « Les livres noirs »). Certains titres ont été réédités depuis chez NéO, en collection de poche « Le cabinet noir ». On peut même en trouver un en numérique. À vos recherches !