L’imaginaire nous offre l’alternative dans un monde que l’on dépouille de l’émerveillement, un monde parfois sans espoir, une porte vers un ailleurs meilleur, une utopie.
La guerre n’est pas la paix et ne permet pas un futur plus radieux. Les armes ne seront jamais les outils de la construction, jamais une force de création ni un symbole d’union et de solidarité. Si nos littératures évoquent des conflits, elles cherchent à les dénoncer, et non à les justifier. Voire à penser comment les éviter. Les littératures que nous défendons désirent rassembler au lieu de diviser. Nous refusons d’inspirer les fabricants de morts.
Il nous paraît révoltant de promouvoir un futur militaire, à une époque où les fascismes ouvrent leur gueule pour dévorer notre monde, où les forces armées répriment les soulèvements populaires avec des armes de guerre, où des peuples entiers fuient les conséquences des ravages guerriers.
Il nous paraît également important de déclarer nos indignations haut et fort. Le deuil n’est pas la couleur de l’espoir, il n’est pas une valeur de citoyen mais sa fin. Nous rêvons de paix et de vie, car aujourd’hui, le cauchemar des dystopies encourage la résignation et nous pensons que l’on peut se battre avec nos rêves. Les Moutons électriques continueront de défendre une utopie, celle d’une littérature qui prône la paix.
L’équipe des Moutons électriques
(André, Bénédicte, Christine, Melchior, Mérédith & Vivian)
Les éditions La Volte ont également eu leur mot à dire : https://lavolte.net/militarisation-utopiales-2/