Un entretien avec Chloé Chevalier

Les Terres de l’Est, le deuxième tome des « Récits du Demi-Loup », dont un extrait est en ligne ici, s’apprête à occuper les étals des libraires dans une quinzaine, remédiant enfin à l’attente, que l’on imagine insoutenable, des lecteurs et lectrices. Pour patienter, vous pouvez lire ce long entretien passionnant avec Chloé Chevalier, qui vous raconte la genèse de sa saga :

http://justaword.eklablog.com/interview-chloe-chevalier-les-recits-du-demi-loup-a126488666

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Vous devez également publier un recueil de nouvelles dans la collection Hélios. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Fleurs au creux des ruines est un recueil de quatre nouvelles prenant place dans le royaume du Demi-Loup, ou plus exactement sur le même territoire, des siècles et des siècles avant. Les nouvelles en elles-mêmes sont parfois chronologiquement distantes les unes des autres de plusieurs siècles, d’ailleurs. J’essaye de tracer quelques esquisses des différentes civilisations qui se succèdent sur ces terres, et comment elles s’influencent et se mêlent.

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Août 2016

Le temps file vite et, en plein été, nous songeons déjà à la rentrée… Une rentrée qui comme chaque année est en particulier l’occasion d’un coup de projecteur sur la fantasy francophone : les trois éditeurs du collectif Indés de l’imaginaire veulent ainsi montrer la richesse et la qualité de ce genre lorsqu’il est utilisé par des auteurs de langue française. C’est la quatrième rentrée de ce type. Un rendez-vous important pour tous les lecteurs à leur retour de vacances !

Chloé Chevalier nous revient donc, avec le deuxième volet des Récits du Demi-Loup : Les Terres de l’Est. Si l’on doit caractériser ce tome 2 par rapport à son prédécesseur, c’est en termes simples : il s’agit d’une promesse tenue. Toutes les intrigues, tous les secrets commencent à se révéler, les personnages dévoilent leur vrai visage, certains en révélant leurs passés, d’autre en conséquence de leurs présents. La fresque du Demi-Loups se déploie sous nos yeux ravis.

Les Indés de l’imaginaire, ce sont de nombreuses initiatives en commun, et notamment le nouveau label jeunesse Naos, que nous rejoignons ce mois-ci avec une très belle fantasy urbaine : Chimère captive. Céleste, une jeune fille venue des Antilles, découvrent en venant poursuivre ses études à Lyon qu’elle n’est pas toute seule à avoir quelques pouvoirs étranges, à savoir pénétrer dans l’univers des songes. Le roman est remarquable par son côté exceptionnellement ensoleillé, lumineux : en dépit des mystères et des dangers, l’atmosphère est globalement chaleureuse, la ville mise en scène de façon positive. Destinée au public « young adult », la série « Les Arpenteurs de rêves » sera une trilogie de courts romans.

Le précédent roman inédit de Dominique Douay, La Fenêtre de Diane, a rencontré un joli succès, grâce notamment à son passage dans une émission littéraire télévisuelle de renom. Notre auteur fétiche de fiction spéculative revient dans le même univers avec Brume de cendres, un court roman, vertigineux comme toujours. La voix de Douay est plus forte que jamais, sa seconde carrière actuelle l’imposant littérairement comme auteur majeur de la science-fiction en France.

Fidèles à notre engagement pour le livre numérique, nous sortons bien entendu ces trois nouveautés aussi en format ePub, mais également une exclusivité : la réunion en un seul fichier de Chamane détective, le cycle de polar préhistorique de Timothée Rey. Deux romans plus deux nouvelles inédites en papier, pour savourer en intégrale les réjouissantes enquêtes de N’a-Qu’un-Œil, le chamane-détective.

Une belle chronique de « La Fenêtre de Diane » !

Chez les Moutons électriques, on adore les articles de La Faquinade, surtout quand leur sujet se trouve être l’un de nos livres. Rien de plus gratifiant pour un éditeur que de tomber sur une « âme sœur », aussi enthousiaste que nous-même pour un des livres que nous publions. Jugez-en vous même en lisant cet article de Vil Faquin :

La Fenêtre de Diane

 » Pour en revenir à La Fenêtre de Diane, sa nomination comme finaliste du Prix Exégète n’a finalement rien d’un hasard. Un roman d’une telle maturité et d’une telle force métaphysique et philosophique, seule la science-fiction française a pu en produire par le passé et, malheureusement, seulement par le passé. Avec des aspects très récents et très efficaces, l’écriture de Dominique Douay arrive à nous transporter dans les pages d’un bouquin existentialiste des années 1970 ou du début des années 1980 tout en nous plongeant paradoxalement dans une expérience de vie postérieure. Un paradoxe en soi !

Et c’est en tout cela – et bien plus tant je suis persuadé de passer à côté d’une bonne partie de la moelle de l’ouvrage – que vous vous devez de le lire, si ce n’est pas déjà fait. Plus qu’un chouette livre, c’est un manuel que Diane vous propose. »

Entretien avec Melchior Ascaride sur Acheron Webzine

Chez les Moutons électriques, nous vouons une sorte de culte, aux coutumes et aux rituels étranges soit, mais un culte à notre graphiste Melchior Ascaride. Si, si. Et l’on sait que nos lecteurs admirent également le lauréat du prix Imaginales 2016…

Alors, vous serez heureux d’apprendre que le site Acheron Webzine s’est longuement entretenu avec lui, et que l’artiste y dévoile ses origines, ses inspirations et ses projets futurs.

« 3 – Nous avons connu ton travail grâce à notre partenaire Les Moutons électriques pour lequel tu fais des illustrations, comment s’est passé la rencontre avec cette maison d’édition ?

Tout bêtement. En 2012 je suis allé faire un tour au Salon du Livre de Paris, avec mon sac rempli de books pour aller démarcher un peu. Et puis j’ai gardé le meilleur pour la fin (croix de bois croix de fer c’est pas de la lèche, c’est un éditeur avec lequel j’avais vraiment envie de bosser) et avant de quitter le labyrinthe anxiogène qu’est ce salon, je me suis arrêté au stand des Moutons, j’ai été reçu par Julien Bétan à qui j’ai demandé si je pouvais lui présenter mon boulot. On s’est assis à une petite table, on a parlé pendant qu’il regardait mes travaux, André-François y a jeté un œil également et puis on s’est serré la main, je leur ai laissé mon portfolio et ma carte et je suis parti. Et ce n’est que rentré chez moi que je me suis claqué le front en réalisant que j’avais oublié de leur dire que nous avions des amis communs. Tant pis. Et puis quelques mois plus tard, après être rentré du vernissage d’une expo où je ne suis jamais arrivé, j’avais dans mes mails un courrier intitulé « Seconde prise de contact » et signé A-F. Ruaud. Je l’ai lu. Et au fur et à mesure des quelques lignes j’avais un sourire qui se dessinait sur la figure : mon travail leur plaisait et ils voulaient qu’on tente le coup. On a commencé avec du Roland Wagner et on continue encore aujourd’hui. »

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