Enfin ! Deux nouveautés imprimées depuis plusieurs mois mais retenues par les circonstances sanitaires vont enfin débouler dans les librairies, à la fin du mois. Joie, bonheur et rentrée en fanfare !
Et quelles nouveautés : il s’agit du nouveau roman d’Alex Nikolavitch, Les Canaux du Mitan, et comme les envois de services de presse ont été effectués, pas mal de chroniques sont déjà parues, qui toutes louanges la qualité et l’originalité puissante de cette fiction. Nikolavitch forge un nouvel univers, très neuf pour la fantasy : décors de grande plaine façon Far West (quelque part vers les films Sleepy Hollow et Dead Man), de canaux démesurés et de villes neuves (comme Boston ou New York au début du XXe siècle), le tout subtilement décalé, réinventé, sur fond de magies ancestrales. Tandis que l’ancien continent est déchiré par des guerres magiques, sur le nouveau continent tout reste à fonder de nouveau, y compris un nouvel équilibre magique. Un tel imaginaire, que l’on peut qualifier de « post-magique », c’est-à- dire situé après les grands conflits contre des méchants millénaires comme la fantasy classique en est emplie, commence à peine à se développer, c’est certainement le premier exemple du genre en francophonie.
L’autre nouveauté tant attendue, c’est Sunk, un « Bibliothèque dessinée » signé par le redoutable trio de Sabrina Calvo & Fabrice au texte et Arnaud Cremet aux illustrations. Un court roman de post-apo farfelu à l’humour corrosif et doux-amer, que nous proposons ici en texte corrigé, avec nouvelles illustrations et design entièrement revus, en bichro noir / bleu canard. Un livre « culte » qui faisait partie de nos premières parutions et qui se trouve ici entièrement réinventé / augmenté.
En poche Hélios, nous rééditons Sovok de Cédric Ferrand, également un titre majeur de notre catalogue : le portrait rétro-futuriste d’une Russie déglinguée et au bord d’une nouvelle révolution, considérée par le petit bout de la lorgnette d’une équipe d’urgentistes. Entre polar et SF, un beau roman au point de vue plus que jamais d’actualité.
Enfin, chez nos amis du Rayon Vert, le label de patrimoine à tirage limité, on se tourne vers un détective de l’étrange sans doute trop méconnu mais à la très longue carrière : Sosthène Cagouillard, par Christian Robin, dont sont réédités en deux pavés les introuvables quatre premiers volumes, en texte entièrement revus par l’auteur. Dans la Saintonge profonde, crimes et mystères s’accumulent, que le Sherlock Holmes local se fait fort d’élucider avec un flair imparable. Drôle, prenant et d’une belle intelligence, un cycle à découvrir.
PS : Fermeture estivale, du 10 au 17 août.