Octobre 2020

En ce nouveau Mois de l’imaginaire, nous avons resserré notre programme sur les nouveautés les plus fondamentales et ne sommes pas peu fiers de ce qui va sortir — une série de véritables événements éditoriaux.

Le premier, le plus fou : notre incroyable pavé jaworskien  ! Matière de Leomance  regroupe l’ensemble des récits du Vieux Royaume par Jean-Philippe Jaworski, sous la forme d’un superbe volume de 1288 pages (excusez du peu), partiellement fabriqué à la main et au tirage strictement limité. Avec ses douze illustrations originales et ses encarts de kraft pour les titres, c’est vraiment un ouvrage d’un luxe bibliophilique rare que nous avons conçu, et, en ces temps incertains, nous avons décidé d’en mettre la totalité du tirage en vente en librairie : aucune vente par correspondance ni en salons. Mais attention : le volume est presque entièrement placé, donc ne le ratez pas, n’attendez pas trop longtemps pour l’acheter, il sera sans doute vite épuisé.

Il y a trois ans, nous publiâmes quatre « artbooks féeriques », sur les grands illustrateurs Rackham, Robinson, Dulac, et un volume plus général sur les Grands peintres féeriques. Ce mois-ci, nous récidivons, avec tout d’abord deux beaux recueils thématiques : Les Chats enchantés, sur l’imaginaire des félins fantasmé par les artistes, et Le Territoire des monstres, parcourant l’atlas des dragons, licornes et autres créatures étranges. Souples, tout couleur, prix bas : de la beauté accessible et une immersion au cœur de l’art fantastique.

Le troisième «  artbook féerique » se consacre à un sujet récemment célébré dans de grandes expositions qui, curieusement, n’en ont pas réalisé de catalogues : le Merveilleux scientifique. Cet imaginaire précurseur de la science-fiction se dévoile donc ici de manière exceptionnelle, par la grâce d’une collection particulière emplie de raretés étonnantes. Un incontournable pour tous les fans de SF.

Et puis qui dit Mois de l’imaginaire, dit « Hélios Essentiels » : nous reprenons en poche l’intégralité du cycle culte de Serge Lehman, Espion de l’étrange, avec rien moins que deux romans, cinq nouvelles (dont une retrouvée à la dernière minute par l’auteur), deux préfaces et un ensemble de notes. Un beau pavé noir et argent pour une œuvre drôle, provocante et captivante, à (re) découvrir.

Septembre 2020

Les Moutons électriques ont besoin de vous. Après un déconfinement réussi et un été sans nuages, cette rentrée s’annonce très trouble, du fait des incertitudes sanitaires. Et si nous veillons à ne pas surproduire, nos autrices et auteurs de talent vous ont tout de même concocté quelques belles nouveautés. Alors camarades libraires, n’hésitez pas à vous rapprocher de nos représentants MDS ; amis lecteurs, commandez nos derniers titres. C’est grâce à vous toutes et tous que les livres vivront, et avec eux ceux qui les ont créés.

La « Rentrée de la fantasy », cette année, c’est pour nous un nouveau roman d’Alex Nikolavitch, Les Canaux du Mitan, et toutes les chroniques déjà parues louangent la qualité et l’originalité puissante de cette fiction. L’auteur forge un nouvel univers, très neuf pour la fantasy : décors de grande plaine façon Far West (quelque part vers les films Sleepy Hollow et Dead Man), de canaux démesurés et de villes neuves (comme Boston ou New York au début du XXe siècle), le tout subtilement décalé, réinventé, sur fond de magies ancestrales. Tandis que l’ancien continent est déchiré par des guerres magiques, sur le nouveau continent tout reste à fonder de nouveau, y compris un nouvel équilibre magique. Un tel imaginaire, que l’on peut qualifier de « post-magique », c’est-à-dire situé après les grands conflits contre des méchants millénaires comme la fantasy classique en est emplie, commence à peine à se développer, c’est certainement le premier exemple du genre en francophonie.

Alex Nikolavitch encore, ce mois-ci, avec le beau-livre Mythe & super-héros. Dans notre grand format carré couleur, une exploration ludique et érudite à la fois de la dimension mythique, légendaire, olympienne, des univers de super-héros américains. De Thor à Superman en passant par Wonder Woman ou Hulk, un portrait passionné d’un domaine majeur de la BD mondiale, à la riche iconographie.

En roman, Nicolas Texier est l’un de nos plus jolis succès récents, une vraie fierté, avec sa trilogie « Monts et merveilles ». Il livre son dernier volet, Opération Lorelei, et quel volet ! Il y a notamment ici certaines des pages les plus belles et les plus fortes jamais écrites sur la féerie, clamons-le ! Et le mélange particulier d’uchronie et de magie de cette Seconde Guerre mondiale alternative trouve une apothéose renversante, il faut lire cet auteur, une grande voix nouvelle des littératures de l’imaginaire.

Sur le front du poche, après Sovok de Cédric Ferrand le mois dernier, nous proposons un roman méconnu de Thomas Geha, Sous l’ombre des étoiles. Un planet opera humaniste et lyrique, de la grande et ample science-fiction dans ce que le genre a de meilleur. L’auteur nous a de plus gratifié en bonus d’une nouvelle inédite, « Une île (et quart) sous la lune rouge », d’une belle et frappante poésie. Les deux forment un petit volume à ne surtout pas rater, précieux et puissant.

Enfin, pour les livres numériques nous avons décidé de développer une « ligne » de titres originaux, en plus de la sortie systématique de la plupart de nos nouveautés. Des titres parus en petite édition papier et/ou indisponibles, et auxquels nous souhaitons apporter une deuxième vie en numérique. Ces originaux digitaux débutent ce mois-ci, avec de beaux textes par des auteurs de qualité, pensons-nous : Michel Pagel pour La Sirène de l’espace (space opera corsaire et léger), Christine Luce pour Charlotte Caillou contre les Zénaïde (adorable galopade dans une ville imaginaire), Julien Heylbroeck pour Le Dernier Vodianoï  (fantasy urbaine dans l’URSS de 1937, avec deux nouvelles supplémentaires), et André-François Ruaud pour Le Garçon doré (nouvelles poétiques et sensuelles de fantastique urbain). En diffusion chez eDantès.

Août 2020

Enfin ! Deux nouveautés imprimées depuis plusieurs mois mais retenues par les circonstances sanitaires vont enfin débouler dans les librairies, à la fin du mois. Joie, bonheur et rentrée en fanfare !

Et quelles nouveautés : il s’agit du nouveau roman d’Alex Nikolavitch, Les Canaux du Mitan, et comme les envois de services de presse ont été effectués, pas mal de chroniques sont déjà parues, qui toutes louanges la qualité et l’originalité puissante de cette fiction. Nikolavitch forge un nouvel univers, très neuf pour la fantasy : décors de grande plaine façon Far West (quelque part vers les films Sleepy Hollow et Dead Man), de canaux démesurés et de villes neuves (comme Boston ou New York au début du XXe siècle), le tout subtilement décalé, réinventé, sur fond de magies ancestrales. Tandis que l’ancien continent est déchiré par des guerres magiques, sur le nouveau continent tout reste à fonder de nouveau, y compris un nouvel équilibre magique. Un tel imaginaire, que l’on peut qualifier de « post-magique », c’est-à- dire situé après les grands conflits contre des méchants millénaires comme la fantasy classique en est emplie, commence à peine à se développer, c’est certainement le premier exemple du genre en francophonie.

L’autre nouveauté tant attendue, c’est Sunk, un « Bibliothèque dessinée » signé par le redoutable trio de Sabrina Calvo & Fabrice au texte et Arnaud Cremet aux illustrations. Un court roman de post-apo farfelu à l’humour corrosif et doux-amer, que nous proposons ici en texte corrigé, avec nouvelles illustrations et design entièrement revus, en bichro noir / bleu canard. Un livre « culte » qui faisait partie de nos premières parutions et qui se trouve ici entièrement réinventé / augmenté.

En poche Hélios, nous rééditons Sovok de Cédric Ferrand, également un titre majeur de notre catalogue : le portrait rétro-futuriste d’une Russie déglinguée et au bord d’une nouvelle révolution, considérée par le petit bout de la lorgnette d’une équipe d’urgentistes. Entre polar et SF, un beau roman au point de vue plus que jamais d’actualité.

Enfin, chez nos amis du Rayon Vert, le label de patrimoine à tirage limité, on se tourne vers un détective de l’étrange sans doute trop méconnu mais à la très longue carrière : Sosthène Cagouillard, par Christian Robin, dont sont réédités en deux pavés les introuvables quatre premiers volumes, en texte entièrement revus par l’auteur. Dans la Saintonge profonde, crimes et mystères s’accumulent, que le Sherlock Holmes local se fait fort d’élucider avec un flair imparable. Drôle, prenant et d’une belle intelligence, un cycle à découvrir.

PS : Fermeture estivale, du 10 au 17 août.

Juillet 2020

Juillet et ses promesses de repos, de vacances, sera cette année la convalescence d’un rude printemps. Le monde du livre se remet tout doucement, et nous gardons l’espoir avec nos programmes de publication entièrement refondus.

En ce mois plus souriant sort donc enfin en librairie le dernier tome de la saga de Chloé Chevalier, les Récits du Demi-Loup : Clémente nous soit la pluie, qui était imprimé depuis plusieurs mois. Oui, le dernier : l’autrice a décidé de conter en un seul long roman ce qui devait faire l’objet d’encore deux tomes, et ainsi, cette série de fantasy pleine de fracas et de trahisons trouve sa conclusion.

Du côté des poches Hélios, deux étaient également imprimés qui sortent maintenant : le deuxième volet de la Source des tempêtes de Nathalie Dau, œuvre majeure de la fantasy francophone, et le somptueux Ordre du Labyrinthe de Lisa Goldstein (trad. P. Marcel), une fantasy urbaine californienne pleine de magie et de mystère.

Chez nos amis du label Rayon Vert, c’est la sortie d’un tome patrimonial, Le Pays sans étoiles et autres récits de Pierre Véry, réunissant en un pavé monumental l’ensemble des fictions fantastiques et science-fictives de ce grand auteur, avec pas mal d’inédits et beaucoup de raretés. Deux romans, deux recueils et d’autres nouvelles.

Enfin, chez Yellow Submarine, le fanzine increvable, parution d’un troisième Dossier Roland C. Wagner, qui contient la suite des archives de l’auteur : un long entretien inédit (par Richard Comballot), des témoignages, des tas d’inédits (débuts et chutes de romans), un article oublié et l’ensemble de ses chroniques pour Casus Belli.