C’est le mois des ouvertures : tandis qu’à Bordeaux, 20 rue du Mirail, vient de s’ouvrir la Librairie du Basilic, un nouvel antre spécialisé en imaginaire dont nous sommes associés, s’ouvrent également l’automne, tardif, et la période de la fin d’année, toujours plus tôt. Et en prévision de ces fêtes, notre programme scintille de tous ses plus beaux atours : du beau livre, du beau livre !

Une fête qui a commencé par un événement : Science-fiction ! Voyage dans la modernité. Une histoire de la SF entre 1860 et 1980, par Serge Lehman, André-François Ruaud et Natacha Vas-Deyres — avec aussi la collaboration ponctuelle de Fabrice Carré, Frédéric Jaccaud, Christine Luce, Jean-Pierre Ohl, Michel Meurger, Michel Pagel  et Dominique Warfa. Du beau monde pour couvrir 120 ans des domaines francophones et anglophones, le tout avec près de 500 illustrations. Ne le ratez pas, car il est déjà presque épuisé.

Également superbe, voici venir Vikings ! sous la direction de Laurent Di Filippo. Le Moyen Âge scandinave, ses Vikings et ses mythes imprègnent la culture populaire contemporaine, du cinéma aux jeux vidéos en passant par la télévision, la bande dessinée ou encore la musique. Vikings ! est une somme d’exception qui explore cette thématique passionnante sous la plume de dix spécialistes. L’iconographie comme toujours dans la collection est très aboutie, piochant chez des historiens, des archéologues et dans des fonds d’histoire de l’art, comme dans des collections de « culture geek ».

Et enfin, la nouvelle mouture de l’un de nos « long sellers », Sorcières ! de Julie Proust Tanguy. Autour du chaudron fumant des mythes, une iconographie forte et des symboles puissants se réunissent. Leur sabbat fait danser, depuis des siècles, une litanie de clichés : crapaud, balai, chapeau pointu… Mais qui sont ces envoûteuses dont les doigts crochus lacèrent la toile du temps ? Sont-elles les fiancées du Diable ou de simples révélatrices d’une sombre Histoire du féminin ?

Engagés depuis des années sur le livre numérique, nous sortons tous nos romans dans ce format, et même quelques autres : ainsi des Trois cœurs d’Olav Koulikov, sixième volume des enquêtes uchroniques de monsieur Bodichiev. Dans un monde légèrement différent du nôtre, sous les grands dirigeables de l’Empire anglo-russe, complots et mystères se nouent sur les pentes de Lyon. La série est prévue en une dizaine de volumes, tous indépendants, suivant la vie de ce détective privé — une œuvre attachante et unique au sein de la SF française.

Octobre : le Mois de l’imaginaire ! Certes, l’imaginaire nous occupe tous les mois, nuit et jour oserons-nous affirmer, mais en octobre s’ouvre plus que jamais une belle période d’effervescence autour de nos genres favoris.

Tout d’abord, faut qu’on vous dise : nous participons à l’ouverture d’une librairie. Pendant qu’Actusf ouvre le Minotaure à Chambéry, pour notre part et au sein d’un très beau collectif, nous allons célébrer l’ouverture à Bordeaux du Basilic : une librairie spécialisée en imaginaire — bien sûr. Elle sera au 20 rue du Mirail et ouvrira le 18 octobre. Nathanaëlle, Ludovic et Romane vous y accueilleront de 10h à 19h, du mardi au samedi.

Et nos livres du mois ? C’est tout d’abord le réjouissant L’Ombre sur Berlin, un roman délicieusement « façon pulps« . De retour de son énorme travail pour DC Comics sur un jeu de rôle Batman, Nicolas Texier revient ainsi avec une « fantasy urbaine » populaire et captivante, dont l’inspiration peut se rapprocher de celle des séries de comics Hellboy et BPRD de Mike Mignola. Et afin de lui donner un aspect assez remarquable, ce volume débute par un cahier couleur, présentant un préambule graphique, une sorte de générique du roman par Melchior Ascaride.

Un événement pour ce Mois de l’imaginaire, c’est un beau-livre d’exception : Science-fiction ! Voyage dans la modernité. Une histoire de la SF entre 1860 et 1980, par Serge Lehman, André-François Ruaud et Natacha Vas-Deyres — avec aussi la collaboration ponctuelle de Fabrice Carré, Frédéric Jaccaud, Christine Luce, Jean-Pierre Ohl, Michel Meurger, Michel Pagel  et Dominique Warfa. Du beau monde pour couvrir 120 ans des domaines francophones et anglophones, le tout avec près de 500 illustrations. Des papiers déjà dans Libération, Sud Ouest et Télérama, de grandes piles d’exemplaires signés au festival Hypermondes, le démarrage fut sur les chapeaux de roues et nous espérons que vous aurez à cœur de découvrir cette somme.

Le deuxième festival Hypermondes, justement, s’est déroulé fin septembre avec quelques 4500 visiteurs, et nous en coéditons l’anthologie annuelle. Elle se caractérise par son mélange d’articles et de nouvelles, et un petit cahier couleur. Avec au sommaire des plumes telles que Jeanne Mariem Corrèze, Jean-Claude Dunyach, Silène Edgar, Julien Heylbroeck, Ariel Holzl, Nicolas Labarre, Régis Messac, Alex Nikolavitch, Benoît Peeters, Émilie Querbalec, Hugo Verlomme, Élisabeth Vonarburg ou Joëlle Wintrebert, excusez du peu.

Enfin, un autre beau-livre remarquable vient enrichir notre « Bibliothèque des Miroirs » : Vikings !, sous la direction de Laurent Di Filippo. Le Moyen Âge scandinave, ses Vikings et ses mythes imprègnent la culture populaire contemporaine, du cinéma aux jeux vidéos en passant par la télévision, la bande dessinée ou encore la musique. Vikings ! explore cette thématique passionnante sous la plume de dix spécialistes. L’iconographie comme toujours dans la collection est très aboutie, piochant chez des historiens, des archéologues et dans des fonds d’histoire de l’art, comme dans des collections de « culture geek ».

Quelle énergie il faut, pour faire la rentrée, n’est-ce pas ? Et comme le temps file vite… Heureusement, l’équipe des Moutons électriques est solide, motivée, et ne manque pas d’idées. Salons et dédicaces se succèdent, et les nouveautés arrivent.

Qui dit rentrée, dit… la « Rentrée de la fantasy » ! Et pour fêter cela, nous publions une brique monumentale et remarquable de la romancière toulousaine Élisabeth Ebory, La Famille de l’Hiver et le Roi-fée. En ces temps où une adaptation du Sandman de Neil Gaiman fait énormément pour placer dans l’œil du public les univers croisés de la fantasy urbaine et de la féerie, c’est exactement l’ambiance de ce roman. Vu par les yeux de deux jeunes gens de la Belle Époque, se découvre un royaume de Faërie en conflit. Vérités et blessures du merveilleux. Élisabeth Ebory atteint ici la maturité de son écriture, dans un roman ample et lyrique, très personnel dans le propos. Son ambiance emprunte à la fois à l’espionnage et aux grands mythes féeriques.

Notre rentrée est aussi marquée par… deux nouveautés de Nicolas Texier, eh oui cet auteur ne lésine pas, c’est de nouveau le « mois de texembre » ! Tout d’abord, le roman graphique Fumée, avec le sieur Melchior Ascaride aux manettes graphiques, dans notre belle « Bibliothèque Dessinée » grand format, en bleu et noir. Fumée, c’est un peu Maigret chez les fées, dans des ambiances de polar années 1950 à la Simenon ou Léo Malet. Nicolas Texier revient ainsi sur les territoires de la fantasy urbaine, pour la dérive d’un petit inspecteur à la recherche de la « fée des clopes » , Nicotine, sur fond de traumatisme de la guerre d’Algérie.

Mais aussi L’Ombre sur Berlin, un roman délicieusement « façon pulps« . De retour de son énorme travail pour DC Comics sur un jeu de rôle Batman, Nicolas Texier revient ainsi avec une « fantasy urbaine » populaire et captivante, dont l’inspiration peut se rapprocher de celle des séries de comics Hellboy et BPRD de Mike Mignola. Et afin de lui donner un aspect assez remarquable, ce volume débute par un cahier couleur, présentant un préambule graphique, une sorte de générique du roman par Melchior Ascaride.

Enfin, le grrrrand événement de cet automne, c’est un beau-livre d’exception : Science-fiction ! Voyage dans la modernité. Nous avons « tissé » ce beau-livre de notre « Bibliothèque des Miroirs » (nos grands formats couleur carrés) sur ce sujet majeur, car nous constations une absence énorme dans l’édition actuelle : il n’existait pas en ce moment d’histoire grand public de la SF. Ce manque étonnant est donc comblé, avec comme matière première les essais de Serge Lehman, figure bien connue et très suivie en BD comme en SF. Nous y avons ajouté, afin de construire un sommaire chronologique et cohérent, des chapitres par André-François Ruaud (déjà auteur de précédents essais sur la SF) et par Natacha Vas-Deyres (spécialiste reconnue de la vieille SF mais aussi des années 1970). Avec la collaboration ponctuelle de plein de beau monde et près de 500 illustrations. Les territoires couverts par ce beau-livre sont la littérature et la BD, domaines francophones et anglophones, sur les 120 ans entre 1860 et 1980. Lancement au festival Hypermondes (Mérignac, 24-25 septembre), dont nous publions aussi l’anthologie !

Sortant peu à peu de l’assommoir estivalo-caniculaire et rêvant de pluie, le monde du livre se prépare à sa rentrée, avec pour les Moutons électriques deux nouveautés… plus les exclusivités produites par nos partenaires Koikalit et Rayon vert !

Qui dit rentrée, dit… la « Rentrée de la fantasy » ! Et pour fêter cela, nous publions une brique monumentale et remarquable de la romancière toulousaine Élisabeth Ebory, La Famille de l’Hiver et le Roi-fée. En ces temps où une adaptation du Sandman de Neil Gaiman fait énormément pour placer dans l’œil du public les univers croisés de la fantasy urbaine et de la féerie, c’est exactement l’ambiance de ce roman. Vu par les yeux de deux jeunes gens de la Belle Époque, se découvre un royaume de Faërie en conflit. Vérités et blessures du merveilleux. Élisabeth Ebory atteint ici la maturité de son écriture, dans un roman ample et lyrique, très personnel dans le propos. Son ambiance emprunte à la fois à l’espionnage et aux grands mythes féeriques.

Notre rentrée est aussi marquée par une nouveauté de Nicolas Texier, le roman graphique Fumée, avec le sieur Melchior Ascaride aux manettes graphiques, dans notre belle « Bibliothèque Dessinée » grand format, en bleu et noir. Fumée, c’est un peu Maigret chez les fées, dans des ambiances de polar années 1950 à la Simenon ou Léo Malet. Nicolas Texier revient ainsi sur les territoires de la fantasy urbaine, pour la dérive d’un petit inspecteur à la recherche de la « fée des clopes » , Nicotine, sur fond de traumatisme de la guerre d’Algérie.

Monsieur Bodichiev est un détective privé, dans un univers d’uchronie. Chose unique dans la SF française, il s’agit d’une série prévue en une dizaine de volumes, et le sixième vient juste d’arriver : Les Trois cœurs, par Olav Koulikov. Il s’agit cette fois d’un roman, où suivre un vieux Bodichiev au bord de la retraite venu rendre visite à Lyon à son ancien adjoint et son épouse, le trio dénouant les fils d’un mystère et de quelques meurtres. Polar, steampunk et complot : un tiercé gagnant pour une œuvre attachante et singulière.

Les Bodichiev paraissent chez notre partenaire Koikalit, qui a aussi repris une partie du label Rayon vert pour de jolies réalisations dans la littérature populaire : ainsi d’une série de Gustave Le Rouge qui viennent de paraître. Et tout d’abord, l’événement : chef-d’œuvre absolu du roman feuilleton, roman fleuve mythique encensé des surréalistes et d’auteurs aussi différents et prestigieux que Verlaine ou Cendrars, Le Mystérieux docteur Cornélius n’a jamais perdu de son charme ni de son pouvoir envoûtant. Il est proposé ici en un lot de trois gros volumes. Et puis aussi : La Rue hantée, l’un des brefs romans écrits par Gustave Le Rouge après son triomphal Mystérieux docteur Cornélius. D’abord publié en 1914 puis réédité en 1931 en collection Hebdo-Romans (sous le pseudonyme de Hubert Grandmesnil), ce texte évidemment mineur est néanmoins un « vrai » Le Rouge : mystère, romance et noirceur, avec en toile de fond une critique assumée du système capitaliste nord-américain.