La parole au gérant

Eh, il y a not’ boss, Raphaël Colson, qui parle sur le webzine ActuSF.

Raphaël répond aux questions de Bertrand Campeis, à propos de ses recherches, de l’organisation des Moutons électriques, de Miyazaki, et bien sûr, surtout, de son tout récent Rétro-futur ! — extrait :

« Depuis son apparition, au début des années 1980, le rétro-futurisme constitue un courant créatif qui n’a pas cessé de s’étoffer et de s’enrichir au fil du temps et je pense qu’il a encore de belles années devant lui. Son évolution prendra sans nul doute des formes différentes, mais il est certain que nous n’en avons pas terminé avec l’exploration du passé. Viendra un temps où les années 1970 et 1980 deviendront le terreau d’une fiction rétro-futuriste – comme le suggère la blague du dessinateur Boulet sur son blog, avec son histoire de « Formicapunk ». La grande force du rétro-futurisme, au même titre que le cyberpunk, c’est de pouvoir se décliner en un ensemble de sous-courants, et quand l’un d’eux décline, un autre prend la relève. Toute chose se développe puis se meurt, provisoirement ou définitivement. L’histoire du steampunk illustre pleinement ce type d’évolution. »