Trois livres sont actuellement en phase ultime de bouclage : primo, la réédition augmentée et en grande partie réécrite des Zombies ! de Julien Bétan & Raphaël Colson (secondés par Julien Sévéon, Gaël Régner et A.-F. Ruaud). Épuisé depuis trop longtemps, ce premier volume de la Bibliothèque des miroirs a fait l’objet d’un travail intensif, qui le fait passer de 344 à 424 pages, avec ajout d’un petit cahier couleur en prime. Et puis, tant qu’à faire, cette fois il sera relié « en dur », c’est-à-dire cartonné comme une BD. Le tout sans augmentation du prix de vente, notez bien. Cela devrait faire un bien beau et très remarquable pavé, à sortir courant avril.
Le tome 16 de Fiction est également en bouclage. Si son format change pour du A5, donc plus petit, et si les caractères sont plus gros (pour un meilleur confort de lecture), en revanche le nombre de pages augmente et la quantité de textes aussi (sans augmentation du prix). On trouvera donc au sommaire de cette nouvelle livraison de notre semestriel, rien moins que 19 textes : des nouvelles inédites de Michael Alexander, Jean-Pierre Andrevon, Richard Chwedyk, Jeffrey Ford, Daryl Gregory, Naomi Kritzer, Ken Liu (trois !), Eugene Mirabelli, Lewis Shiner, Thomas Burnett Swann et Kate Wilhelm, une réédition-hommage de Roland C. Wagner, un essai d’Arthur Morgan sur la « rétromanie » (steampunk etc.), un entretien inédit avec sir Arthur Conan Doyle (étonnant document) et trois chroniques (dont un papier de Patrick Marcel sur Andreas). Et afin de bien préparer son soixantième anniversaire, en fin d’année, Fiction vient de recruter trois nouveaux membres pour son comité de lecture : Sylvie Denis, Sara Doke et Alex Nikolavitch.
Le troisième bouclage, c’est celui du roman de Michel Jeury à sortir en mai : Les îles de la Lune. Un roman partiellement inédit et dont l’auteur, âgé, estime qu’il s’agira de sa dernière publication. Il y boucle la boucle, en quelque sorte, avec un hommage à la SF classique à la Clifford D. Simak tout en offrant une vision à la fois spéculative et poétique d’une grande puissance. Curieux destin que celui de ce roman, publié de manière quasi inachevée en 1979 (la fin en était excessivement hâtive) puis enfin prolongé et achevé par son auteur 33 ans plus tard ! Nous attendons encore l’introduction, par Richard Comballot (qui se trouve à l’origine de cette redécouverte), et la postface de Michel Jeury. Nous sommes extrêmement fiers de cette parution, bien sûr. Elle s’accompagnera d’une réédition en numérique de son recueil, presque épuisé en papier.
