Septembre 2023

Boum ! C’est la rentrée et nous avons plein de belles nouveautés — d’autant qu’un imprimeur a fichu le bazar dans notre programme en livrant en retard et en avance, on ne vous dit pas le casse-tête.

Serge Lehman revient à notre catalogue, et avec quel livre : L’Art du vertige, marquant s’il en fut ! Le résultat de nombreuses années de réflexion sur la définition de la science-fiction, il s’agit d’un méta-ouvrage étonnant, singulier, riche à la fois de toute l’intelligence et du vécu spécifique de l’auteur. Il nous le promettait depuis très longtemps, nous l’attendions, et le voici enfin, à la mesure de cette attente. Un superbe « ovni littéraire ».

Une autre surprise : Envol de Kathleen Jennings. Un court roman australien proprement renversant, à la fois poignant, captivant et poétique, qui se lit comme une sorte de Neil Gaiman du bush. Entre fantasy urbaine et horreur gothique, avec des gravures de l’autrice, une recherche de la vérité emplie de chiens étranges, d’écoles disparues, de monstres maudits et de bouteilles enchantées. Un coup de cœur qui s’accompagne de la venue exceptionnelle de l’autrice en France.

L’autre roman de notre rentrée, c’est l’œuvre d’un auteur que nous bichonnons depuis pas mal d’années : Nicolas Texier. Un auteur venu de la NRF (où il avait signé notamment un superbe roman d’aventures, Curtis dans la langue de Pouchkine), excusez du peu, et qui nous semble n’avoir pas encore atteint son potentiel entre terme de lectorat. Ce devrait être le cas avec Reflet d’un roi mourant, une fantasy dans la Grèce antique, d’une force exceptionnelle.

Sur le front des beaux-livres, voici venir Mars ! de Fabrice Carré, une bible sur l’imaginaire de la planète rouge, cette voisine ô combien fascinante. De la SF à la science, tous les aspect de notre amour de Mars sont passés au crible, avec une superbe iconographie comme toujours dans notre « Bibliothèque des Miroirs ». Quant à Cthulhu ! de Patrick Marcel, c’est l’un de nos « long sellers »,  et nous le réinventons une fois encore, cette fois en petit format entièrement vert, avec une mise en page louvoyante et épatante par notre directeur artistique, c’est beau, drôle et définitivement érudit.

Mais ce n’est pas fini ! Ce mois de septembre marque le début de festivités très chère à notre cœur : nous rentrons dans la célébration de notre vingtième anniversaire. Pour cela, nous avons décidé de publier chaque mois durant 10 mois un tirage de luxe ultra limité d’un roman de l’un de nos auteurs phares. La souscription pour l’ensemble de la série est déjà lancée, ainsi que celle du premier volume, l’envoûtant Les Canaux du Mitan d’Alex Nikolavitch.

Août 2023

Rédiger l’édito d’août relève toujours de la science-fiction, puisqu’au moment de la rédaction les ouvrages devant sortir en notre rentrée de fin de mois ne sont pas encore parvenus entre nos mains. Après cet étrange hiatus estival que certains nomment « vacances », sortiront en effet nos nouveautés de reprise…

Les Exilés de la plaine d’Alex Nikolavitch pourrait être défini comme de la gunpowder fantasy, ou de manière moins ésotérique, comme certainement le roman le plus renversant de son auteur, un roman sur lequel souffle véritablement le vent de la grande aventure. Un continent nouveau, des magies anciennes, une malédiction indigène, des jungles et des déserts, d’immenses canaux et des condottières perdus, ce roman  convoque des paysages et des héros plus grands que nature. Disons-le : voici un texte majeur pour l’imaginaire francophone.

Il y a 2 ans, notre chef graphiste Melchior Ascaride publiait une œuvre solo, texte et dessin, très remarquée : Eurydice déchainée. Aujourd’hui, dans le cadre du nouveau format de la « Bibliothèque dessinée » (grand format, dos rond, cartonné), il a réinventé son propre livre : il ne s’agit pas d’une réédition, oh que non, mais d’une version totalement redessinée. « Redécouvrez le mythe d’Orphée du point de vue de son aimée : Melchior Ascaride rend  justice aux femmes de la mythologie grecque, héroïnes malmenées ou bafouées. Un roman illustré par l’auteur pour un bel objet ! » (pour citer le site Sci-fi-Universe) Oh, et notez que vous pouvez le précommander en version signée par l’auteur, comme plusieurs de nos nouveautés à venir qui sortiront avant le Festival Hypermondes #03 (à Mérignac, près de Bordeaux, les 23 et 24 septembre).

Et dans la même « Bibliothèque dessinée », notre collection de romans graphiques, voici le retour de Timothée Rey. Cet auteur trop rare nous a proposé un court roman, À l’ombre des nervures, et nous avons tout de suite su que nous devions le faire en version illustrée : et qui mieux que Patrick Larme pour le faire ? Notre ami bédéaste avait déjà accompagné Des nouvelles du Tibbar pour sa version collector, et livre cette fois un travail encore supérieur à nos attentes, un parfait volet comique et évocateur pour compléter la verve pratchetienne de Tim Rey dans l’exploration d’un monde-caverne. De la belle fantasy très originale, dans un superbe écrin.

Enfin, n’oublions pas le retour de nos Jeunes détectives, les vies : sous la forme d’un volume ultra soigné (cartonné, illustré) et au sommaire renouvelé, une anthologie d’essais à la fois ludiques et érudits sur les grandes figures du polar jeunesse, des personnages que tout le monde croit connaître et qui sont ici éclairés de la plus belle manière : Fantômette, Alice, le Club des Cinq, Scoubidou, Jérôme K. Jérôme Bloche, Détective Conan… et tant d’autres ! Une lecture à la fois jubilatoire et érudite.

Juillet 2023

Par ce climat, les Moutons électriques songent sérieusement à produire aussi des éventails — on en reparlera. Mais d’ici là, nos feuilles sont toujours à lire, et nous en produisons bon nombre, car nos auteurs sont prolixes.

Jean-Philippe Jaworski est sans doute le plus prolixe de tous, avec l’apparition soudaine d’une histoire en trois volumes. Le troisième sortira en janvier prochain, le deuxième vient juste d’arriver : il s’agir du Conte de l’assassin, deuxième volet de la trilogie Le Chevalier des épines. Et ça se savoure : Don Benvenuto, l’anti-héros de Gagner la guerre, est de retour au centre de l’action et à la narration. Un deuxième volet qui pourrait presque se lire seul, et qui en tout cas poursuit la réussite de cette nouvelle œuvre du best-seller de la fantasy francophone.

Un peu avant, c’est notre éloquent belge Stefan Platteau qui revenait aux Sentiers des Astres avec un prologue, une porte d’entrée intitulée Les Embrasés, dont la pièce maitresse est le roman inédit « Les Eaux de sous le monde ». Et puis, comme un plaisir ne vient jamais seul et que ces messieurs déclament comme ils écrivent (beaucoup et fort bien), notez que le site Hitek vient de mettre en ligne une très longue interview avec Jean-Philippe Jaworski et Stefan Platteau, en trois parties : dire que c’est passionnant est un euphémisme !

Juste revenue chez nous, une œuvre forte de la science-fiction :  Péninsule de Michael G. Coney, un recueil réunissant un roman et des nouvelles. Une des premières parutions majeures des Moutons électriques que nous avons à cœur de remettre en valeur dans un format luxe, avec couleur et jaspage. Fragment de la Terre après une apocalypse, le monde un peu décadent de la Péninsule navigue entre capitalisme bricoleur et dystopie déglinguée. Trafic d’organes, nouvel esclavage et requins de terre : on se débrouille ! Dans ce décor détruit, la star de télé Carioca Jones troque et magouille pour s’en sortir. Beau et incontournable.

Retour aussi que celui des nos Jeunes détectives, les vies : sous la forme d’un volume ultra soigné (cartonné, illustré) et au sommaire renouvelé, une anthologie d’essais à la fois ludiques et érudits sur les grandes figures du polar jeunesse, des personnages que tout le monde croit connaître et qui sont ici éclairés de la plus belle manière : Fantômette, Alice, le Club des Cinq, Scoubidou, Jérôme K. Jérôme Bloche, Détective Conan… et tant d’autres ! Rire et nostalgie pour l’été.

Juin 2023

C’est le mois des retours triomphants ! Don Benvenuto, le fameux tueur à gages, est de retour ; Carioca Jones, la célèbre star de la télévision, est de retour ; et Faustine, le Lys noir, est de retour ! Trois personnages forts, dans quatre volumes remarquables.

L’événement de la saison, bien entendu, c’est Le Conte de l’assassin, deuxième volet de la trilogie Le Chevalier des épines de Jean-Philippe Jaworski. Et ça se savoure : Don Benvenuto, l’anti-héros de Gagner la guerre, est de retour au centre de l’action et à la narration. Un deuxième volet qui pourrait presque se lire seul, et qui en tout cas poursuit la réussite de cette nouvelle œuvre du best-seller de la fantasy francophone. Et puis, comme un plaisir ne vient jamais seul, notez que le site Hitek propose la première partie d’une très longue interview avec Jean-Philippe Jaworski et Stefan Platteau : dire que c’est passionnant est un euphémisme !

Don Benvenutto a tout d’abord fait ses premiers pas dans la novella Mauvaise donne, et c’est ce texte fondateur que nous remettons en vente ce mois-ci, dans sa belle version cartonnée illustrée en deux tons par la bédéaste Laureline Mattiussi.

Science-fiction : voici le retour de Péninsule, le recueil de Michael G. Coney réunissant un roman et des nouvelles. Une des premières parutions des Moutons électriques, une œuvre majeure que nous avions à cœur de remettre sur le devant : d’où son format luxe, avec couleur et jaspage. Le monde un peu décadent de la Péninsule est un fragment de la Terre après une apocalypse, une société à la californienne, entre capitalisme bricoleur et dystopie déglinguée. Trafic d’organes, nouvel esclavage et requins de terre : on se débrouille ! C’est dans ce décor détruit que la star de télé Carioca Jones troque et magouille pour s’en sortir. Beau et incontournable.

Et puis, soucieux de ne plus faire attendre les lecteurs du cycle du Lys Noir de François Larzem, figurez-vous qu’en voici déjà le troisième et dernier tome, Le Sanctuaire. Roman de cape et d’épée, baigné de magie noire et d’inventions folles, au rythme effréné, cette fantasy originale située dans un monde évoquant la France royale de Louis XIV s’orne de plus de dessins de Ephémère, pseudonyme d’illustrateur de l’auteur.