Rétro-futur, chro 4

Des mots doux de Jean-Luc Rivera pour sa rubrique « coups de coeur » dans les pages du site ActuSF, sur Rétro-futur ! de Raphaël Colson.

 » (…) L’ensemble du livre est très beau, depuis sa couverture par David Alvarez que je trouve absolument magnifique et résumant fort bien le sujet jusqu’à la troisième partie du livre, « Vintage », où l’on découvre les communautés rétro-futurs de la toile, les tendances du graphisme ou celles du rétro-design automobile. Le chapitre consacré aux « Souvenirs des cités futuristes d’antan » (p. 139) est d’une beauté saisissante et glaciale dans ses illustrations (…). »

La parole au gérant

Eh, il y a not’ boss, Raphaël Colson, qui parle sur le webzine ActuSF.

Raphaël répond aux questions de Bertrand Campeis, à propos de ses recherches, de l’organisation des Moutons électriques, de Miyazaki, et bien sûr, surtout, de son tout récent Rétro-futur ! — extrait :

« Depuis son apparition, au début des années 1980, le rétro-futurisme constitue un courant créatif qui n’a pas cessé de s’étoffer et de s’enrichir au fil du temps et je pense qu’il a encore de belles années devant lui. Son évolution prendra sans nul doute des formes différentes, mais il est certain que nous n’en avons pas terminé avec l’exploration du passé. Viendra un temps où les années 1970 et 1980 deviendront le terreau d’une fiction rétro-futuriste – comme le suggère la blague du dessinateur Boulet sur son blog, avec son histoire de « Formicapunk ». La grande force du rétro-futurisme, au même titre que le cyberpunk, c’est de pouvoir se décliner en un ensemble de sous-courants, et quand l’un d’eux décline, un autre prend la relève. Toute chose se développe puis se meurt, provisoirement ou définitivement. L’histoire du steampunk illustre pleinement ce type d’évolution. »

Débuts et des dents

Nous venons de mettre en ligne les introductions de deux nouveautés : Rétro-futur ! et Extrême !, avis à la population.

Et, sans rapport aucun, en effectuant hier des recherches pour les Bibliothèque rouge sur Paris et Londres, nous avons trouvé cette belle publicité (in Le Figaro du mardi 20 août 1929), que nous ne pouvons que dédier à nos amis Sophie Dabat, Élisabeth Campos et Richard D. Nolane…